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Red Bull RB3 Catégorie | Formule 1 |
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Constructeur | Red Bull |
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Equipe | Red Bull-Renault |
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Directeur | Christian Horner |
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Directeur technique | Adrian Newey |
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Designer en chef | |
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Aérodynamicien en chef | Peter Podromou | |
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Carburant et lubrifiant | Elf | |
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Pneus | Bridgestone |
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Début en Grand Prix | Australie 2007 |
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Position au classement des constructeurs 2007 | 5e |
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Position au classement des pilotes 2007 | David Coulthard : 10e; Mark Webber : 12e |
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Victoires | |
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Pole positions | |
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Meilleurs tours | |
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La Red Bull RB3 est la monoplace de Formule 1 engagée par l'écurie autrichienne Red Bull dans le Championnat du monde de Formule 1 2007.
Historique
Pour sa troisième année en Formule 1 en tant qu'écurie, et non plus seulement sponsor, Red Bull ambitionne un progrès par rapport à son excellente première saison et à sa prometteuse seconde saison, marquée par l'obtention du premier podium de l'écurie, à Monaco par David Coulthard. D'autant plus que l'écurie semble aborder une phase favorable, notamment sur le plan technique : la
RB3 sera la première monoplace de l'écurie véritablement conçue par
Adrian Newey, transfuge de McLaren en 2006, et dont la réputation n'est plus à faire, la monoplace 2007 sera de plus équipée d'un moteur Renault (Renault RS27), identique à celui équipant les
R27 de l'équipe championne du monde en titre. L'influence de Newey est d'ailleurs immédiatement perceptible dans le dessin de la voiture, qui tranche radicalement avec celui de ses devancières (au dessin plutôt carré et massif), au point de la faire ressembler à une...McLaren. En effet, le museau très bas et très busqué, le dessin de l'aileron avant ainsi que le profilage des pontons sont caractéristiques de l'« école Newey ».
Sur le plan des pilotes,
David Coulthard reste fidèle au poste, rejoint par
Mark Webber, qui quitte
Williams. Du point de vue de la réglementation, la principale évolution est le passage à un manufacturier de pneus unique :
Bridgestone, ce qui pourrait poser un problème d'acclimatation, les monoplaces de l'écurie de
Dietrich Mateschitz étant jusqu'alors équipées par
Michelin. Les premières courses de la
RB3 tempèrent les prévisions optimistes qui avaient survécues à une intersaison peu probante...Les monoplaces de l'écurie autrichienne naviguent dans le ventre mou du peloton, jusqu'à une éclaircie en Espagne, où Coulthard décroche les premiers points de l'écurie en 2007, avec une belle cinquième place. Il faudra attendre le Grand Prix des États-Unis pour voir Webber l'imiter, en prenant la septième place après une séquence de quelques belles qualifications malheureusement non transformées... A ce stade de la saison, il est sûr que la RB3 n'est pas l'arme absolue rêvée par Red Bull pour atteindre les premières lignes de la grille, et on voit mal comment l'écurie pourrait faire mieux qu'en 2006. C'était compter sans les intempéries, et les Grands Prix d'anthologie qui se déroulèrent au Nurburgring et au Japon, où sous la pluie Webber et Coulthard réalisèrent de superbes performances : l'Australien termine troisième en Europe, devant l'Ecossais qui y finit cinquième, et au Japon Webber est longtemps deuxième derrière
Lewis Hamilton, avant de se faire accrocher par
Sebastian Vettel (sociétaire de l'écurie-bis Red Bull,
Scuderia Toro Rosso), sans doute à la suite d'une manoeuvre dangereuse d'Hamilton... David Coulthard minimisera cette légitime déception en prenant les quatre points de la cinquième place. A l'issue de cette saison, Red Bull fait mieux qu'en 2006, mais moins bien qu'en 2005, et surtout ne doit le sauvetage de sa saison qu'à des circonstances exceptionnelles et à la virtuosité de ces pilotes dans ces conditions... Le passage d'un moteur Ferrari à un bloc Renault n'a pas modifié totalement les problèmes de fiabilité de l'écurie dans ce domaine, notamment en ce qui concerne les pièces de liaison.
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